MICRO-ANATOMIE |
MICRO-ANATOMIE DES RACINES |
Leur section est quelque peu triangulaire.
MICRO-ANATOMIE DE LA TIGE (RHIZOME) |
Leurs parois s'épaississent avec l'âge et de petits
tubercules
parsèment leur surface. Le contenu brunit avec le temps.
Le cylindre de bois reste peu épais: une partie donnée du
rhizome
ne doit persister que 3-4 ans.
Parois latérales:
entre vaisseaux = puits bordés alternesCe bois est fragile mais comme il ne subît guère de contraintes (la tige étant couchée sous terre! ) il n'a pas besoin d'être solide.
entre vaisseaux et rayons = puits scalariformes
entre vaisseaux et parenchyme axial = idem
entre vaisseaux et trachéides = aussi des puits elliptiques.
les rayons médullaires sont larges de 2 cellules au coeur de la tige.
Il n'en persiste qu'une seule plus près de la surface. Ces cellules contiennent aussi
des tanins. On observe la production de tyloses pouvant obstruer les vaisseaux).
Après 3--4 ans apparaissent des dépôts brunâtres dans les
vacuoles
de l'épiderme du cortex et du parenchyme central. On en trouve aussi dans
les parois surtout dans le cortex.
L'amidon disparaît (il est sans doute transféré vers les parties plus
jeunes du rhizome).
Toutes ces structures vont dégénérer à partir de la cinquième année.
MICRO-ANATOMIE DES FEUILLES EN ECAILLE |
MICRO-ANATOMIE DES FEUILLES LANCEOLEES |
2 cellules superficielles et centrales disposées sur
4 cellules périphériques qui s'enfoncent dans l'épiderme
2 cellules volumineuses en profondeur
1 cellule parenchymateuse avec la grande
vacuole
caractéristique mais qui possède un cytoplasme nettement plus riche que celui
des cellules parenchymateuses habituelles qui l'entourent.
L'épiderme est muni de:
MICRO-ANATOMIE DU PETIOLE DES ASCIDIES |
TROLL (1932a p.269) prétend
qu'il y a fusion entre les faisceaux ventraux. Ceci est démenti par
ARBER (pp.570-571) et par
LLOYD (1942 p.82). J'ai donc de
nouveau réalisé une série de sections de
pétiole.
Dans la base amplexicaule
on trouve le classique faisceau dorso-médian accompagné de deux groupes vasculaires
dorso-latéraux déjà en voie de subdivision et qui sont beaucoup plus volumineux
que leurs homologues dans le
pétiole
des feuilles
lancéolées.
Des avant la fin de la portion basale aplatie du
pétiole
les veines latéro-dorsales tendent à produire de très importants faisceaux ventraux.
Si le faisceau dorso-médian se retrouve quasi inchangé dans les coupes successives il n'en
est pas de même pour les dorso-latéraux et les ventraux qui se subdivisent.
Les clivages se font de façon beaucoup plus symétrique que dans les feuilles
lancéolées.
On n'y voit pas non plus de monstruosités comme les groupes de faisceaux formant
leur propre petit cercle à xylème
endoscope (centré sur le milieu du cercle) structure qu'on peut observer dans le
pétiole
et dans le
limbe
des feuilles végétatives. La fragmentation des faisceaux latéro-dorsaux donne
naissance à un cercle vasculaire discontinu et cette discontinuité existe
toujours entre les deux faisceaux ventraux qui ne fusionnent à aucun moment. La
symétrie de l'ensemble est telle qu'on ne voit jamais un seul faisceau
ventral comme cela arrivait parfois dans le
pétiole
des feuilles végétatives. Lorsqu'on suit les structures de coupe en coupe on a
la surprise de voir occasionnellement celles-ci se dédoubler pour refusionner
peu de temps après et cela peut arriver même au dorso-médian. Le
pétiole
qui a servi pour mes coupes passait ainsi de 3 à 5 7 10 puis à 8 veines.
A l'endroit où le
pétiole
s'attache à l'urne il y avait 9 faisceaux dont nous verrons le sort dans le
paragraphe consacré à la vascularisation de
l'ascidie.
Les vaisseaux de
xylème
possèdent des épaississements spiralés et sont accompagnés de trachéides à
perforations scalariformes.
Les calottes de sclérenchyme fusionnent en un cercle continu entourant
la ronde des faisceaux. A moins d 1 cm de l'urne l'anneau de sclérenchyme se
scinde en deux arcs un pour les faisceaux ventraux et dorso-latéraux l'autre pour
le dorso-médian et ses deux satellites. Lorsque les faisceaux s'incurvent
pour pénétrer dans
l'opercule
ou dans les parois de
l'ascidie
ils perdent leur sclérenchyme.
MICRO-ANATOMIE DE L'EPIDERME DE L'URNE |
MICRO-ANATOMIE DE L'OPERCULE |
Il compte ± 7 couches de cellules en épaisseur. Sauf au niveau des
aréoles les 2-3 strates externes sont constituées de petites cellules
arrondies allongées perpendiculairement à la surface riches en chlorophylle.
Il n'y a pas d'espaces aériens intercellulaires. Le parenchyme au contact
des faisceaux adopte une densité similaire. Les couches profondes
sont constituées de grandes cellules claires au cytoplasme très pauvre
aux parois minces dotées de quelques puits à plasmodesmes. Elles doivent
surtout jouer un rôle de réservoir d'eau. Les cellules situées sous
l'épiderme inférieur ont des parois droites des bases hémisphériques
et un cytoplasme suffisamment riche pour permettre une certaine colorabilité.
Notons encore que toutes les cellules de la mésophylle contiennent des amyloplastes.
Quant à la vascularisation les deux faisceaux pénétrant dans
l'opercule
donnent des branches irrégulièrement qui aboutissent dans le réseau
réticulé des côtes. Les veines peuvent traverser les aréoles mais ne s'y ramifient
que rarement. Les vaisseaux spiralés sont abondants. Leurs terminaisons aveugles
aboutissent sous le parenchyme dense sub-épidermique. Les parois des trachéides
sont fines et renforcées d'une spirale très lâche.
MICRO-ANATOMIE DU PERISTOME |
Dans les urnes de type adulte l'entrée de
l'ascidie
est transformée en une collerette assez spectaculaire. Celle-ci ne garnit que les bords
libres de l'urne et est absente à la base de
l'opercule
dont l'épiderme à écailles doté de glandes voisine avec celui de l'entonnoir.
Nous avons déjà décrit les ondulations du
péristome
et ses dents surplombant la cavité de l'urne.
Lorsqu'on regarde les dents de l'intérieur de la cavité on remarque à
la base de chacune d'entre elles une palmure triangulaire dont les cellules
épidermiques sont un peu plus courtes ressemblant d'avantage aux écailles de
l'opercule.
Notons que les urnes juvéniles ne possèdent pas de
péristome:
l'entonnoir glissant y atteint le rebord de
l'ascidie.
Celui-ci porte quelques minuscules dents dressées verticalement. Leur épiderme est
quelque peu intermédiaire entre celui des dents adultes et celui qu'on voit sur la
face inférieure de
l'opercule.
Mais il n'y a pas de glandes.
MICRO-ANATOMIE DE L'ENTONNOIR |
MICRO-ANATOMIE DE LA CAVITE DIGESTIVE |
Sous l'entonnoir glissant se trouve la cavité digestive. On y distingue
trois zones: les parties supérieures possèdent de nombreuses glandes à nectar dont
la taille augmente vers le bas puis elles disparaissent subitement: le fond de la
cavité en est dépourvu. Enchâssées entre les deux zones se trouvent les
"taches glandulaires". Dans les urnes juvéniles celles-ci ne possèdent
qu'un seul type de glandes qui ressemblent à des stomates. Dans les
ascidies
adultes des glandes à nectar géantes débordent de façon plus ou moins importante
sur ces taches.
Ce sont des zones surélevées à cause d'un épaississement local de la mésophylle.
Les cellules d'une même glande ou de glandes voisines sont à des stades
fonctionnels différents.
MICRO-ANATOMIE DE LA FLEUR : |
MICRO-ANATOMIE DU FRUIT ET DE LA GRAINE |
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